Poste restante petites
formes nomades, création 2004
Vagabondage muet et calme pour y
nommer lieu et travail, ombre et silence, sous titre au projet.
Travailler à partir du lieu et ce que ce lieu d'ombre et de silence,
de lumière et de parole confère au mouvement des corps et de
la pensée.
Trouver les états de l'espace et ses formes plurielles au coeur des
écritures artistiques et sociales.
C'est peut être parce qu'il y a la possibilité de bouger ou ne
pas bouger que l'espace est donné à unir, à entendre,
à dire.
Toute forme d'écriture a besoin de lieux pour être mise en voix,
en corps, pour être expérimentée et nourrie en frottements,
glissements et rencontres.
Lieux de croisement entre ces formes artistiques mais aussi avec celles du
social et du politique, du proche et du lointain. Ne pas rester en dehors.
A côté. Les questions du citoyen face à l'état
du monde sont aussi celles du danseur face au corps.
Questionner l'espace d'accueil et de travail en son contexte géographique,
architectural, social et artistique, poétique et politique.
Choisir un espace, pour son échelle, ses couleurs, son énergie.
Dans chacun des lieux où la compagnie mène un travail dans la
durée, inventer une petite forme pour un à cinq interprètes.
Rassembler ces différentes formes pour les montrer ensemble comme un
carnet de voyage.
A partir des réalités et désirs nomades de la Cie, le
projet « Poste restante » s'articulera autour des territoires
de création suivants :
# 1 le village de Grézillac (en partenariat avec l'IDDAC, Gironde]
# 2 le 3 Bisf et l'hôpital Montperrin (Aix-en Provence)
# 3 Nairobi, Kenya (avec
Opiyo 0kach et la Cie Gàara)
# 4 le quartier du Merlan [Marseille)
Démarche(s) à suivre...
1 . Proposer un
travail de recherche et d'ateliers pour inventer des formes à l'intérieur
d'un espace ouvert aux spectateurs. Formes diverses allant d'ateliers tout
public à des temps d'investissement du « plateau » par
l'équipe (danseurs, musiciens, scénographe, philosophe..).
2. Définitions des
espaces de travail, des formes artistiques et nomades à développer,
à inventer. Le projet pose la question de territoire, du lieu d'où
l'on vient, d'où l'on part et revient, où l'on vit. Lieu des
matières à penser, à bouger, à dire. Inscrire
les paroles de ces formes en résonance, en écho à la
nature et au projet du lieu.
3. Partager les formes chorégraphiques
nomades rassemblées en un lieu, parlant de l'expérience des
espaces et des corps. Propositions artistiques plurielles et variables selon
les lieux, les publics. Mettre en relation un processus d'écriture
en mouvement et des territoires d'espaces et de présences.
Création « Poste restante #1 » au TNT-Bordeaux le Jeudi 27 mai 2004
Conception
et chorégraphie : Thierry Thieû Niang Distribution : Christophe Le Blay et Thierry Thieû Niang, danseurs Tatiana Mladenovitch, musique Lumière : Matthieu Chevet |
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